Les gouverneurs et vice-gouverneurs suspendus de leurs fonctions après leur mise en cause par la commission électorale nationale indépendante (CENI) au sujet de la fraude électorale, des actes de vandalisme de matériel électoral, de détention illégale des machines à voter, la violence etc. lors des élections de décembre dernier sont réhabilités par le vice-Premier ministre, ministre de l'Intérieur, sécurité et affaires coutumières.
Dans un télégramme datant du 25 janvier 2024, Peter Kazadi Kankonde autorise aux gouverneurs Gentiny Ngobila de Kinshasa, Bobo Boloko de l'Équateur, César Limbaya de la Mongala, Pancrace Boongo de la Tshuapa, et deux vice-gouverneurs (Tshuapa et Kasaï central) de reprendre
leurs fonctions par le souci de préserver la tranquillité et la paix sociale.
"Suite à vos recours administratifs et requêtes devant la Cour constitutionnelle, vous êtes autorisés à reprendre vos fonctions dans vos provinces respectives en attendant les décisions judiciaires afin de préserver la tranquillité et la paix sociale. Vous devez observer des attitudes de réserve et ne pas faire obstruction à la procédure judiciaire en cours", ordonne le patron de la territorial.
Gentiny Ngobila de Kinshasa, Bobo Boloko de l'Équateur, César Limbaya de la Mongala, Pancrace Boongo de la Tshuapa, et deux vice-gouverneurs (Tshuapa et Kasaï Central) suspendus pour fraude électorale viennent d'être réhabilités dans leurs fonctions. Cela découle d'un message télégramme du Vice-Premier Ministre, ministre de l'Intérieur, de la Sécurité et des Affaires Coutumières, Peter Kazadi, adressé aux personnes concernées en date du mercredi 25 janvier 2024.
"Suite à vos recours administratifs et requêtes devant la Cour constitutionnelle, vous êtes autorisés à reprendre vos fonctions dans vos provinces respectives en attendant les décisions judiciaires afin de préserver la tranquillité et la paix sociale. Vous devez observer des attitudes de réserve et ne pas faire obstruction à la procédure judiciaire en cours", a écrit Peter Kazadi dans ce message de télégramme.
Si d'autres gouverneurs ont seulement été suspendus par leur hiérarchie, celui de la ville de Kinshasa a vu ses minutés enlevées par l'Assemblée provinciale afin de le mettre à la disposition de la justice. Une procédure jugée illégale par le camp Ngobila qui ne cessait de relever que le bureau de l'Assemblée provinciale de Kinshasa ne pouvait prendre pareille décision en encontre si bien qu'il souffre d'interdiction de fonctionnement émanant du vice-Premier ministre, ministre de tutelle. Quant aux accusations portées contre lui, le gouverneur Ngobila a toujours clamé son innocence appelant à quiconque qui détiendrait la moindre preuve de sa tricherie à pouvoir la balancer pour le confondre.
Charles Masudi
0 Commentaires