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Présidentielle : Gbadolite et Gemena pactisent avec Katumbi


Moïse Katumbi, candidat président au scrutin de 20 décembre prochain, a tenu ses meetings de campagne lundi 4 novembre dans les provinces du Nord et Sud-Ubangi. A Gbadolite, chef-lieu de la province du Nord-Ubangi comme à Gemena, capitale du Sud-Ubangi, le candidat numéro 3 s'est engagé à restaurer la dignité de ses compatriotes, qui l'ont accueilli comme un roi, s'il est élu président de la République.


A l'étape de Gbadolite, le candidat Katumbi a farouchement critiqué la gestion du régime Tshisekedi avant de proposer son offre politique pour cette province incluant l'économie, les infrastructures et le social.

 

"Ils n’ont rien fait pendant 5 ans. Pas moyen d’aller à Businga ou Yakoma. Toutes les routes sont abîmées. J’ai marché non seulement parce que je suis sportif mais aussi pour voir la souffrance de la population. Est-ce qu’ils ont restitué l’argent qu’ils vous ont pris à travers RAM?", a-t-il déclaré devant la population de Gbadolite présente au meeting qui a unanimement répondu par la négation.



Se présentant comme un homme respectueux de ses engagements, le leader d'Ensemble pour la République s'est en outre exprimé en ces : "Je suis venu libérer le Nord-Ubangi. Je veux vous redonner la dignité. En 2024, nous allons rouvrir l’usine de Coca Cola si vous m’élisez. Nous allons promouvoir les usines de café. Je vais résoudre le problème d’électricité et d'eau. Je vais construire une université. Je suis un homme d'action. Je ne parle pas au hasard. On vous a trompés pendant cinq ans. Après cinq de sommeil, il faut vous réveiller".


A peine fini son meeting, le candidat Katumbi est parti libérer les malades à l'Hôpital général de Gbadolite, avant de se rendre à Gemena, au Sud-Ubangi, en compagnie de son tout nouvel allié Delly Sesanga. Dans le fief de Jean-Pierre, Moïse a reçu un accueil chaleureux. Ayant expérimenté le calvaire qu'endure cette population sans accès au courant, il l'a invité à réserver un vote sanction au candidat du régime sortant.


"Est-ce qu'il y a du courant ici? ( Non), réplique la foule). Cela doit vous révolter. Il faut dire au-revoir au pouvoir qui n'a rien fait pour Gemena. Si vous votez pour moi à la présidentielle, je vais éclairer cette ville de Gemena", a-t-il martelé.


Paul Junior Junior Théo et Charles Masudi




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