Qui sont-ils ? D'où viennent-ils ? Qu'est-ce qui les attirent dans les bistrots et terrasses de la cité ? Les Kinois s'interrogent sur les véritables raisons de la présence très remarquable ces derniers temps des sujets étrangers non Africains dans des terrasses et bistrots situés en dehors de la commune de Gombe.
Certains dépaysés (au point de se faire diriger par Google maps) et d'autres sans maîtrise de la langue locale (le Lingala) ni du français (langue officielle), ces nouveaux clients des lieux de détente domiciliés dans les quartiers chauds de la capitale congolaise ne s'empêchent d'y rester jusque tard dans la nuit (2 heures).
Dans un contexte électoral et compte tenu des différentes formes d'insécurité vécues par le passé lors des périodes similaires (phénomène Katakata etc.), ce phénomène ne devrait pas passer inaperçu. La majorité des Kinois approchés ont estimé que cette question mérite d'être prise au sérieux par les services d'intelligence de la République démocratique du Congo, en vue de s'assurer qu'il s'agit là d'une intégration, d'une infiltration ou d'une autre raison.
D'habitude à Kinshasa, les étrangers non Africains fréquentent difficilement les bistrots et restaurants de la cité en raison de leur caractère bouillant. Cette inquiétude des Kinois est donc loin d'être fondée sur le racisme. "Mieux vaut mieux prévenir que guérir", dit-on.
Jacques Ndarabu
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