Vicka Kavungu Saka Kindulu, candidat président déclaré aux prochaines élections de la Fédération congolaise de football association (FÉCOFA), s'oppose farouchement à la tentative de prolonger le mandat des membres du comité de normalisation de la FÉCOFA (CONOR). L'opérateur sportif résidant dans la province du Lualaba a délié sa langue, ce samedi 4 novembre, depuis l'Europe où il noue des contacts en faveur de la professionnalisation du football congolais.
Dans son coup de gueule, celui qui se présente comme le sauveur du football national a, sans détour, invité le comité Dieudonné Sambi à choisir entre faire rapport à la Confédération africaine de football (CAF) que les élections des membres de la commission électorale s'est bien déroulée ou de rendre carrément le tablier au bénéfice des nouveaux animateurs.
"Chers sportifs congolais, nous réagissons en rapport avec la correspondance du secrétaire général de la CAF mettant en cause les élections au niveau des différentes ligues. Nous savons tous que c'était la mission du CONOR de bien organiser les élections. Les élections au niveau de la commission électorale ont été organisées et supervisées par le CONOR. A quelques jours des élections au niveau de notre organe suprême, on ne peut plus retourner aux élections de la commission électorale…si la CAF fait cette correspondance, nous pouvons conclure que le CONOR n'a pas bien fait son travail. Nous demanderons au CONOR d'écrire pour démontrer noir sur blanc que tout était bien passé. Si ça persiste les clubs pourront réagir. La CAN va commencer d'ici-là.
Nous ne sommes pas d'accord avec le glissement du CONOR", a fait savoir le
le vice-président du Sporting club Mont-Sion considérant que l'échec du processus électoral, s'il en est un, doit être imputé au CONOR.
La réaction du candidat Vicka intervient après celle de Constant Omari Selemani, président honoraire de la Fédération congolaise de football association (FÉCOFA) qui a dénoncé le conflit d'intérêt qui est à la base de la correspondance de Véron Monsengo, secrétaire général de la CAF, qui serait en train d'agir dans le sens non seulement de permettre à ses amis du CONOR de glisser, mais aussi de voir la commission électorale être dirigée par quelqu'un de leur obédience.
De leur côté, la commission électorale et la commission de recours ont déjà saisi la Fédération internationale de football association (FIFA), en vue de lui faire part de ce qu'elles qualifient de la manipulation du CONOR pour induire la CAF en erreur.
Charles Masudi
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