Après son absence lors de dernières audiences, l'ancien Premier-ministre, Augustin Matata Ponyo Mapon, sera jugé par contumace. Telle est la décision prise, lors de l'audience du lundi 16 octobre 2023, par la Cour constitutionnelle dans l'affaire du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo.
Face à cette décision, les avocats de Matata Ponyo Mapon ont sollicité une remise de soixante jours pour permettre à leur client d'aller se faire soigner à l'étranger. Une demande qui a, aussitôt, été rejetée par la Cour constitutionnelle.
Le sort du candidat à la présidentielle de décembre 2023 sera décidé à l'audience du 23 octobre prochain.
Réagissant à propos de la présence de leur leader au procès, les cadres
du parti politique, Leadership, gouvernance et développement ( LGD),
expliquent qu'il se retrouve à l'étranger pour des raisons sanitaires.
Par ailleurs, la plus haute instance judiciaire du pays a ouvert l'instruction pour ses coaccusés Deogratias Mutombo, ancien gouverneur de la Banque centrale et Christo Gobler Stephanus, Patron de la firme Sud-africaine Africom.
L'ex-Premier ministre sous Kabila et l'homme d'affaires sud-africain sont poursuivis entre autres pour :-détournement de 115.997.106 dollars américains alloués à ce gigantesque projet;
-surfacturation;
-octroi des avantages financiers;
-constitution des sociétés fictives.
Quant à l'ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo, Deogratias Mutombo, il lui est reproché d'avoir détourné avec Matata Ponyo la somme de 89 millions de dollars américains destinés à la construction du marché international de Kinshasa. Les accusations que les prévenus ont toujours rejeté. Le candidat président parle plutôt d'un acharnement contre sa personne pour l'empêcher de se présenter à la présidentielle.
Paul Théo Junior
0 Commentaires