Lors de son passage en Tanzanie, il a déclaré : "Nous sommes venus dans le cadre de la précampagne parce que je suis candidat à la FECOFA comme président. Nous avons pris certains pays comme repères, entre autres la Tanzanie, l’Algérie et l’Angleterre. Il était question pour nous de voir comment ces pays réussissent et comment nous pourrions adapter leurs méthodes au Congo pour sauver notre football. Nous devons également rencontrer les responsables du ministère des Sports, le président de la fédération et certains dirigeants des clubs pour comprendre leurs succès." Il en a profité pour solliciter la confiance des Congolais afin d'accompagner son projet de redynamisation du football dans leur pays.
"Je viens de Kolwezi pour sauver le football congolais", avait déjà déclaré l'opérateur sportif résidant dans la province du Lualaba, au cours de la conférence de presse tenue le mardi 10 octobre 2023 à Kinshasa pour annoncer son intention de diriger l'organe faîtier du football congolais.
S'appuyant sur son expérience de plus de vingt ans dans le milieu sportif, ses compétences managériales et son riche carnet d'adresses, le président de GEXKOL avait à l'époque déclaré détenir des solutions pour rendre le championnat national viable, attractif, régulier, sérieux et productif.
"...j'ai décidé de postuler à la tête du football congolais, à la FECOFA, compte tenu de mon expérience en matière de football. Je ne suis pas novice dans le football comme vous le constaterez. Étant Congolais comme vous, nous savons tous que notre football est en train de sombrer. Raison pour laquelle j'ai décidé de prendre cette lourde responsabilité pour contribuer à son évolution afin que la RDC soit classée à une bonne position au niveau africain et mondial, que notre championnat national retrouve ses lettres de noblesse, et que le football féminin soit au même niveau que celui des hommes et le football des jeunes soit soutenu à tous les niveaux", avait souligné le candidat président déclaré dans son acte de candidature lu devant la presse.
Dans son projet, le dirigeant sportif promettait d'élaborer un budget de plus de dix millions de dollars américains (10 000 000 $) par saison, grâce à la politique qu'il mettra en place.
Son projet de société est axé sur huit priorités, à savoir :
• Rendre le football congolais semi-professionnel avec un budget conséquent (plus de dix millions de dollars américains par saison sportive) ;
• Retourner à l'ancienne formule du championnat national [ndlr : direct], car l'actuelle formule impacte toutes les équipes dans leurs performances ;
• Transformer les statuts de tous les clubs de la Ligue 1 et de la Ligue 2 des ASBL en sociétés ;
• Rendre opérationnels tous les stades municipaux ;
• Redynamiser les différentes ententes de football dans toutes les provinces de la République démocratique du Congo ;
• Réorganiser le football féminin avec un championnat semblable à celui des hommes ;
• Réorganiser le football des jeunes à tous les niveaux (scolaire, minime, cadet, etc.) ;
• Assurer une fin de carrière honorable aux anciens joueurs de football congolais en créant une caisse de solidarité des joueurs (CSJ).
La FECOFA de Vicka se veut une garantie pour les équipes. À en croire ce dirigeant, le label FECOFA est à lui seul une source de financement compte tenu de sa notoriété. Pour aider les clubs à devenir des sociétés, le candidat Vicka avait prévu une équipe d'experts qui devront les aider à élaborer leurs business plans.
C'est d'ailleurs à cette occasion qu’il avait projeté l’actuelle tournée dans différents pays africains et européens, afin de nouer des contacts avec les dirigeants du football du vieux continent et du continent noir pour l'intérêt de son pays.
Charles Masudi