.png)
Selon le Ministère de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, les forces rwandaises et le M23-AFC ont perpétré les actes suivants entre le 10 et le 14 mars 2025 :
* 62 cas d'assassinats ciblés et d'exécutions sommaires
* 17 cas de viols
* De nombreux cas de pillages
* Enlèvement et exécution de patients et de personnel médical à l'hôpital CBCA Ndosho
* Torture et assassinat de Monsieur Fikiri Mwishuko Antoine, chef du groupement Mupfuni-Matanda.
Le gouvernement congolais a également dénoncé le renforcement des troupes rwandaises dans les régions de Walikale, Masisi et Minembwe, ainsi que l'évacuation de soldats rwandais blessés par hélicoptère.
“Ces faits constituent une violation flagrante des instruments internationaux ratifiés par la République Démocratique du Congo ainsi que de la résolution 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies”, a déclaré le ministre de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Shabani Lukoo Bihango.
Le gouvernement congolais a indiqué qu'il continue de documenter ces crimes et qu'il demandera que justice soit rendue aux victimes.
Ces accusations interviennent dans un contexte de tensions croissantes entre la RDC et le Rwanda, que Kinshasa accuse de soutenir le M23-AFC. Le Rwanda a toujours nié ces accusations.
La situation dans l'est de la RDC reste très préoccupante, avec des milliers de personnes déplacées par les combats. Les organisations humanitaires appellent à un cessez-le-feu immédiat et à la protection des civils.
Rédaction/Letremplinfos.com
