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Cette décision a été prise lors d'une réunion entre le Comité de Normalisation (CONOR) et les différents clubs engagés dans le championnat, qui s'est tenue ce jeudi au siège de la Fédération.
Les défis de la sécurité dans l'Est
La situation sécuritaire dans l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC) est marquée par des conflits armés et des violences récurrentes. Ces troubles ont un impact direct sur le déroulement des activités sportives, et le championnat de football de la Ligue 1 n'est pas épargné.
Les clubs de Goma et Bukavu, en particulier, sont confrontés à des difficultés majeures pour organiser leurs matchs à domicile. Les déplacements des équipes adverses sont rendus dangereux, voire impossibles, en raison des combats et des risques d'enlèvement.
La recherche de solutions alternatives
Face à cette situation, le CONOR et les clubs ont convenu de trouver des solutions alternatives pour permettre la poursuite du championnat. L'une des options envisagées est de délocaliser les matchs des clubs de Goma vers des sites plus sûrs, où les conditions de sécurité seraient garanties.
Cependant, cette solution soulève également des défis logistiques et financiers. Les clubs devront supporter des coûts supplémentaires pour les déplacements et l'hébergement de leurs joueurs et de leur encadrement. De plus, ils devront s'adapter à de nouveaux terrains et à un environnement différent de celui auquel ils sont habitués.
Un appel à la solidarité et à l'unité
Malgré ces difficultés, les acteurs du football congolais se montrent déterminés à poursuivre le championnat. Ils appellent à la solidarité et à l'unité de tous les acteurs, clubs, joueurs, supporters, afin de surmonter les défis et de permettre aux compétitions de se dérouler dans les meilleures conditions possibles.
La situation dans l'Est du pays rappelle une fois de plus l'importance de la paix et de la sécurité pour le développement du sport et de la société dans son ensemble.
Gullith Basakisa
