Consécutivement à l'arrêt inopiné du championnat national de football féminin de la République du Congo notamment lors des rencontres de la sixième journée qui se disputaient simultanément sur les deux terrains du Centre de la FIFA, les dirigeants de ces équipes stupéfaits par cette décision qui cause le désarroi au sein de la jeunesse féminine engagée à rehausser le niveau du football féminin.
Réuni le 18 septembre 2024 à Brazzaville, ces derniers ont analysé la portée de cette décision qu'ils qualifient d'impopulaire. Par conséquent, ils ont déclaré ce suit : Les équipes de football féminin engagées aux compétitions nationales sous l'égide de la fédération congolaise de football selon la loi de 1901 des associations officielles enregistré au ministère de l'Intérieur, ne peuvent être l'objet d'un tel mépris.
La fermeture des stades par le ministère des Sports est un couperet aux compétitions nationales qui constituent un frein à l'épanouissement de la jeunesse dont l'année en cours a été décrété année de la jeunesse par le président de la République Denis Sassou Nguesso.
Le sport étant un maillon de la chaîne d'éradication des anti-valeurs, il serait incongru de le mêler aux contradictions politiques imbus aux intérêts mesquins;
Ils rappellent que dans son message à la nation lors de son discours du 64eme anniversaire de l'indépendance du Congo, Denis Sassou Nguesso, a placé cet anniversaire sous le signe de la responsabilité.
Vu l'intransigeance du ministère des Sports avec la FECOFOOT, ces dirigeants du football féminin ont demandé au président du Sénat et au premier ministre de faire assoir le plus vite possible les deux parties en conflit dans le but de trouver une solution fiable pour l'intérêt de tous, permettant ainsi au ballon de rouler.
D.M
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