Dans la foulée, le lendemain, une polémique éclate lorsque des accusations contre Denis Kadima, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), surgissent. Un avocat peu connu accuse Kadima de viol, une allégation qui, bien que non prouvée, jette une ombre sur la crédibilité de l'organe électoral. Pour certains observateurs, cette attaque pourrait être une tentative de saper le processus de référendum annoncé par Tshisekedi.
L’enjeu pourrait être plus large, car Kadima, dont le mandat à la CENI court jusqu’en 2027, est un acteur clé dans la préparation d'un éventuel référendum. Si la CENI est déstabilisée, la mise en œuvre de la révision constitutionnelle pourrait être compromise. En effet, nommer un nouveau président à la CENI est un processus complexe et long, ce qui rappelle les difficultés précédentes de la politique congolaise.
Dans ce contexte, beaucoup s’interrogent : qui cherche à « abattre » Kadima et pour quelle finalité ? La question se pose si ces accusations ne visent pas à bloquer la révision constitutionnelle en discréditant son « arbitre ». Pour Tshisekedi et l'UDPS, la réforme de la Constitution est primordiale, mais l’opposition semble prête à tout pour contrer ce projet.
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