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Liberté de la presse en danger : la journaliste Chantal Kayembe passée à tabac pour avoir dénoncé la supercherie dans le projet “Kinshasa Aréna”

Une journaliste sportive a été victime de l'intolérance le vendredi 28 juin dernier à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. Chantal Tshibola Kayembe n'a fait que jouer son rôle d’éveilleuse de conscience en accordant une interview dans une radio de la place. A travers les ondes, elle expliquait la supercherie intervenue dans le processus d'octroi du marché de construction du projet Kinshasa Aréna.  


La journaliste a démontré que ce marché n’avait jamais été gagné par la société de droit turc Milvest dans les règles de l'art. Pour appuyer son affirmation Chantal Kayembe a, documents à l'appui, relaté comment Milvest a bénéficié de la complicité de Nicolas Kazadi, alors ministre des Finances, pour non gagner le marché de la construction du Centre financier de Kinshasa à Gombe, mais surtout le construire frauduleusement avec l'argent du Trésor public congolais. 

S’agissant du projet Aréna, la journaliste a souligné le détournement et la surfacturation en insistant que la même méthode utilisée dans le projet Centre financier resté un chantier y a été reproduite au détriment de l'État congolais obligé de payer des bénéfices pour son propre financement. 

Par son souci de convaincre l'opinion, la journaliste sportive a révélé le pourquoi de la présence du Congolo-guinéen Amadou Diaby à la tête de l'AS V. Club, formation sponsorisée par la société en charge de la construction de deux projets pré-évoqués. C’est visiblement cet extrait qui a mis la poudre au feu. Voie par laquelle la compagnie turque a indûment gagné ce marché, Amadou Diaby a usé de ses entrées au parti présidentiel pour s'offrir le service de la milice dénommée “Force du progrès” qui ont tabassé à mort la journaliste Chantal Chantal Kayembe en lui rappelant son péché (fouler son nez dans cette affaire). 

Les journalistes sportifs se disent indignés par cet acte qui met en mal la liberté de la presse. Ils en appellent aux autorités compétentes à la protection des professionnels des médias pour une véritable démocratie. 

Musa Amuri

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