Le coup de gueule du député national Éric Kinzambi et président de la Fédération congolaise des luttes associées (FECOLUTTA) sur l’indisponibilité des infrastructures sportives nouvellement construites à Kinshasa. Dimanche, lors de la clôture du premier Open de Kinshasa pour sa discipline, le dirigeant sportif est monté au créneau pour exprimer le mécontentement du mouvement sportif vis-à-vis de l’inaccessibilité des installations sportives dont s’est dotée la République démocratique du Congo à l’occasion des IX èmes jeux de la Francophonie.
Tout en saluant la volonté politique du chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo d’offrir à la jeunesse sportive les cadres idéaux pour leur encadrement, l'élu de Bandundu-ville, dans la province du Kwilu, ne s’explique pas que près d’une année après la tenue de cet événement ces installations ne soient toujours pas mises à la disposition de ses usagers naturels.
Aussi a-t-il fustigé que cette situation oblige les Fédérations sportives, déjà confrontées aux problèmes financiers, à débourser des moyens en vue de louer des espaces devant abriter leurs différentes compétitions. Dans le même ordre d’idées, Éric Kinzambi a fait remarquer que l’accès des compétiteurs à ces infrastructures sportives modernes éviterait au Trésor public de beaucoup dépenser pour des stages à l’étranger. Somme toute, le président de la FECOLUTTA a dit espérer voir le nouveau ministre des Sports et loisirs, Didier Budimbu, s’impliquer afin de rencontrer cette préoccupation majeure pour toutes les disciplines sportives pratiquées en salle.Charles Masudi
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