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Népotisme à l'Assemblée nationale : Tshisekedi tranche, le ticket Mboso rejeté, l’élection reportée

Le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est entretenu vendredi avec les députés de sa famille politique au sujet de l’élection du bureau définitif de l'Assemblée nationale. Après avoir écouté les revendications de ses hôtes qui se plaignaient du népotisme, de l’égoïsme et de la dictature caractérisant les animateurs du présidium de l’Union sacrée de la nation, l’autorité morale de la majorité a pris acte de la décision des députés de rejeter le ticket imposé par Christophe Mboso avant d’en joindre le présidium de consulter les leaders des regroupements politiques membres de l’USN pour dégager un consensus et fixer la nouvelle date de l’élection.

Les députés révolutionnaires ont salué cette décision du chef de l’État ayant rencontré le sens de leur démarche. L’un d’entre eux, Steve Mbikayi ne m'empêche pas de se déclarer victorieux.

Nous avons gagné. Suite à la lutte que moi avons engagée contre le népotisme du présidium de l’ Union sacrée et la tricherie dans la composition du bureau de l’ AN, le Chef de l’ État a reçu les députés de la majorité et le présidium ce 17/05/2024 à la cité de l’UA . Les échanges ont été démocratiques et houleux. Nous avons désavoué le présidium et rejeté le ticket qu’il a imposé au bureau de l’ AN. Le PR en a pris acte. Il a promis la réorganisation de l’ USN dans les prochains jours. Il a aussi rejeté le ticket imposé par le présidium et a exigé qu’à partir de demain, le bureau d’âge consulte les présidents des regroupements et qu’il soit mis sur pied un bureau de l’ ÀN tenant compte du poids politique et de l’équilibre régional”, a-t-il indiqué sur son compte X.

Par conséquent, contrairement au communiqué du bureau provisoire de la Chambre basse qui a annoncé la tenue de l’élection ce samedi 18 mai, il a été décidé de son report en attendant de mettre les points sur les I.

L’auto-désignation de Mboso au poste de deuxième vice-président et la présence de deux personnalités issus d’un même espace géographique (Caroline Bemba et Jacques Ndjoli, tous du Grand-Equateur ) dans le ticket imposé par le présidium sont les causes majeures de la révolution d’un certain nombre des députés qui ont même saisi le Conseil d'État avant leur réception par le chef de l'État.

Charles Masudi 

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