Le secrétaire général de l’UDPS Augustin Kabuya Tshilumba joue avec le feu sans, peut-être, s’en rendre compte. Dans sa logique du forcing visant à imposer à tout prix les candidats UDPS, lubaphones ou répondant à ses critères subjectifs, le correspondant officiel du parti présidentiel refuse de se conformer à la réalité sociologique de la province du Kasaï.
En réalité, celle-ci est non lubaphone comme d’aucuns le pensent. En effet, les luba ne constituent que 20% de la population. La majorité étant constituée des Kuba, Pende, Bashilange, Wingo, Tshokwe etc. qui représentent 80%.
Kabuya s’appuyant sur l’UDPS fait passer un lubaphone à la tête de l’Assemblée provinciale (le député Alain Tshisungu) et s’organise pour faire invalider la candidature de Guy Mafuta au profit de Crispin Mukendi, un autre lubaphone de l’UDPS.
Conséquences :
1. Deux lubaphones à la tête des deux institutions de la Province: Qui contrôlera qui?
2. Deux lubaphones tous de la même souche (Niambi) alors que toutes les autres tribus se voient écrasées.
3. Deux lubaphones du même parti politique alors que l’UDPS n’a que 6 députés sur 33. Quel est le sort des autres partis politiques? Rien ne marchera devant cette gloutonnerie politique et tribalisme à outrance de l’UDPS, préviennent les analystes politiques.
"La Kasaï se dirige tout droit vers l’instabilité et l’insécurité", ont-ils martelé. Il est temps que le président de la République qui reprodra du bilan puisse ouvrir l’oeil et le bon.
Tom’s Kapaya
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