“ Scandalisé d’apprendre que la Cour de Cassation a ordonné l’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre de S. Em. Fridolin Cardinal Ambongo, Archevêque métropolitain de Kinshasa. Cette démarche illustre l’instrumentalisation politique du pouvoir judiciaire et une dérive dictatoriale d’un régime incapable de gérer le pays et de rétablir la sécurité”, s’est indigné le défenseur des droits humains.
Homme de Dieu, le pasteur évangélique pentecôtiste exhorte les dirigeants du pays, par la même occasion, à cesser avec l’acharnement contre le cardinal Ambongo au nom du droit à la liberté d’expression garanti par la Constitution de la RDC et pour le bien de la démocratie.
“Nous appelons les autorités congolaises à mettre fin au harcèlement judiciaire à l’encontre de la plus importante personnalité de l’Église catholique en Afrique et contre toutes les voix critiques. Les libertés d’expression et d’opinion sont garanties par la Constitution et par le droit international des droits de l’Homme et sont indispensables pour favoriser l’émergence d’une démocratie digne de ce nom”, a-t-il souligné.
Le procureur général près la Cour de cassation reproche à l'archevêque de Kinshasa d’être l’auteur des “faux bruits et autres incitations des populations à la révolte contre les institutions établies et aux attentats contre les vies humaines”.
Rédaction
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