“Nous avons été reçu par l'ambassadeur du Japon au Congo, comme vous savez, je fais partie du réseau des députés pour les ODD, également je fais partie du groupe des élus amis au Japon. Et là, nous avons un ambassadeur qui est au Congo depuis trois mois déjà. En son temps en tant que député, j'avais fait beaucoup de projets que j'avais déposés au (JICA) et également sollicité des collaborations avec quelques structures japonaises. Et, aujourd'hui je suis passé présenter mes civilités au nouvel ambassadeur et également veiller à ce que certains projets, certaines collaborations que nous avions déjà en son temps entamés puissent survivre. C'est vrai, les hommes passent, mais les institutions restent mais le suivi est important. J'ai eu l'occasion d'échanger avec lui. C'est un homme de culture. Il aime déjà le Congo. Il a été au Lualaba. Je me suis dit pourquoi n'est pas venir à Tshikapa également parce que Tshikapa c'est une ville coquette, c'est une ville très intéressante. Et même la province du Kasaï qui est le siège de la culture
Je lui ai parlé des masques Tshokwe, des tissus Kuba, des masques Pende, etc. Il était très émerveillé. Je pense que comme la question de la sécurité est de plus en plus jugulée, que la paix règne. S'il n'y a pas d'obstacles pour que l'ambassadeur aussi fasse un tour chez nous. J'ai particulièrement mis l'accent sur la jeunesse qui est très importante et en âge de travailler. Mais malheureusement la formation ne suit pas. Avec lui, on a échangé un peu sur certaines idées.
Vous le savez, je suis candidat gouverneur au Kasaï et si cela m'est donné. Et pour moi, c'est la formation des jeunes. Voir comment mettre en place des formations de trois à six mois, comment outiller. Parce que l'une de mes ambitions c'est également mettre un fond pour la jeunesse ainsi que pour la femme. Les jeunes. Le jeune homme qui aura appris la maçonnerie, le carrelage ou la plomberie, à la fin on lui donne quand-même un kit pour qu'il ouvre quand-même son propre atelier. C'est en ce moment là qu'on peut élaguer l'insécurité au Kasaï.
Et j'ai trouvé un ambassadeur très ouvert parce que en son temps je faisais des projets pour mon territoire, ma circonscription et ma ville également. Là, comme nous avons des ambitions au niveau de la province en tant que gouverneur, il me faudrait faire une mise à jour. Voir comment intégrer tous les cinq territoires de ma province. J'ai trouvé un Monsieur, comme je l'ai dit très ouvert. Et ensemble on a bien parlé. Je pense que les structures techniques qui seront mises à notre disposition avec certains de mes collaborateurs qui ont une certaine expertise donnée vont commencer à peaufiner les projets que j'avais déjà au niveau de la coopération japonaise. Voir comment le mettre à jour, le redimensionner au niveau de la province du Kasaï. Les échanges ont duré plus d'une heure”.
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