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Voyage des supporters à la CAN, Kabulo le bouc-émissaire (mise au point)




A la veille du déplacement de la délégation congolaise pour aller soutenir les Léopards football seniors messieurs A à la phase finale de la CAN en Côte d'Ivoire, certaines personnes expriment leur frustration en indexant, sans raison, le ministre des Sports et loisirs François Claude Kabulo Mwana Kabulo. 



Il n'y est pour rien. En effet, dans le souci de mettre de l'ordre dans le secteur, le ministère a fait un travail de fond pour privilégier les personnes dont la présence justifiée en Côte d'Ivoire portera réellement des retombées positives sur la prestation des Léopards.


Grande est la surprise de voir que l'ordre établi n'arrange pas certaines personnes qui veulent faire de cette CAN leurs vaches laitières, voulant détourner l'attention du grand public de l'information nécessaire, à savoir la préparation du 11 national dans les très belles conditions (une première : un stage bloqué à Abu Dhabi avec deux matchs de fixation). 


Il faudrait noter que ces compatriotes, ne cernant pas les vrais contours de la réalité actuelle, mettent au devant leurs intérêts au détriment de ceux de la République.


1° De la réduction du nombre des personnes constituant la délégation.


Pour des raisons purement républicaines (éviter de saigner le Trésor public malgré ce que représente la participation de l'équipe nationale à cette compétition), le nombre de la délégation accompagnatrice des Léopards a été revu à la baisse 


2° De la répartition des quotas par les structures


Le nombre étant réduit, il y a de quoi logiquement réduire le quota de répartition dans chaque structure. Néanmoins, le ministre Kabulo Mwana wana Kabulo connaissant l'importance du douzième homme pour pousser les Fauves au succès a, malgré cela, augmenté le nombre au quota des animateurs jusqu'à atteindre 40 personnes.


Un choix qui devrait, en toute honnêteté, être applaudi par les bénéficiaires. Mais hélas ! Pour des raisons égoïstes, certains d'entre eux préfèrent raconter des salades pour occulter leur égoïsme. Problème : Le groupe d'animateurs (à Kinshasa) étant scindé en trois groupuscules suite à la guerre de leadership, certains d'entre leurs responsables tiennent mordicus à profiter de la CAN pour marchander des places aux " faux animateurs".


Une attitude déplorable décelée par le ministère. Sentant leur business menacé,  sans vergogne ni honte les passeurs des NGULU (personnes sans qualité) choisissent d'inonder les réseaux sociaux et quelques médias traditionnels pour s'attaquer au ministre des Sports dont le seul crime dans le cas d'espèce est de vouloir remettre de l'ordre dans la boutique. 



100 animateurs! D'où et depuis quand ?

Une idée purement congolaise où ceux qui sont censés soutenir l'équipe nationale veulent être servis plus que les athlètes, acteurs principaux. Une approche comparative démontre que la RDC fait plus dans le domaine que ne le font d'autres nations africaines qui, pourtant, réalisent de bons résultats. C'est le cas de le dire pour le Sénégal, champion d'Afrique en titre, qui sera accompagné des quelques animateurs comme à la précédente édition. Le Cameroun, la Tanzanie, la Zambie et bien d'autres sélections nationales auront moins que ça sans que cela suscite des polémiques.  



Aujourd'hui, force est de constater non sans regret qu'une catégorie des Congolais considèrent cet avantage que le gouvernement leur octroie pour un droit qui leur est propre. Les auteurs de l'étonnante revendication n'ont pas eu la peine de s'interroger sur les critères de choix des animateurs. Parmi les protestataires, aucun animateur de l'intérieur du pays (Sanga Balende, Lupopo, Mazembe, Manika, Buda, Maniema Union...) ne figure comme s'ils étaient moins Congolais ou mauvais dans le domaine par rapport à ceux de Kinshasa qui ont d'ailleurs obtenu l'entièreté du quota.


Dans le lot des revendicateurs, on enregistre certaines structures qui non seulement ne remplissent pas les critères de sélection, mais surtout n'ont aucun rôle à jouer aux côtés des Léopards en dehors de leur rêve de touristes. Ce faisant, le ministre des Sports qui est la cible des attaques portant sur des accusations infondées ne devrait pas céder au chantage malgré son esprit d'ouverture.



3°  De la substitution des représentants des anciens Léopards


Aucun ancien Léopard a été débarqué de la liste des personnes sélectionnées pour accompagner l'équipe nationale à la phase finale de la CAN en Côte d'Ivoire. 

Contrairement à ce qui est relayé dans les réseaux sociaux par des personnes mal intentionnées, le ministère des Sports et loisirs n'a fait qu'accomplir la volonté de la structure LES LÉGENDES. Celle de remplacer, sur demande de leur président, les membres indisponibles pour des raisons administratives et personnelles par d'autres acteurs désignés par leur correspondant officiel. Une fois de plus, le nom du ministre Kabulo est ici cité par mauvaise foi. Ceux qui maîtrisent le dossier au sein de la structure l'ont témoigné.


Pour clore, même s'il est curieux de constater l'absence d'engouement, de la part de ceux qui tiennent à prouver leur patriotisme, quand il s'agit des différentes catégories (d'âge, des dames...) et sélections des Léopards (basket, Volleyball, handball, boxe, karaté, judo...), il convient de relever que d'autres compétitions sont à venir où chaque structure devra choisir ses représentants pour accompagner les Léopards des autres disciplines qui ont énormément besoin de leur soutien pour prouver leur patriotisme.


 Aux jeux africains, à la CAN dames et à d'autres compétitions, il appartiendra aux responsables des structures éligibles de faire la rotation des membres pour gérer les frustrations dont ils sont auteurs en choisissant les mêmes personnes et parfois les non membres bien que cela retombe injustement sur le dos du ministère des sports.


Musa Amuri et Letremplin

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