Header Ads Widget

Image 1 image 2 image 1

Militarisation de la résidence de Katumbi à Kashobwe : Kyabula se dédouane


Jacques Kyabula Katwe, gouverneur de la province du Haut-Katanga, nie toute responsabilité en ce concerne l'encerclement, ce lundi 8 janvier, de la résidence de Moïse Katumbi Chapwe à Kashobwe par les  hommes en uniforme. Dans une communication le soir, le chef de l'exécutif provincial dit n'avoir pas intimé l'ordre aux militaires et policiers de restreindre la liberté de circuler du candidat numéro 3 à la présidentielle de décembre dernier. Kyabula relève qu'il s'est agi juste d'une maladresse commise par des éléments des forces de l'ordre et qu'il a réparé en instruisant la levée de la barrière érigée devant la résidence de Katumbi.




"Aucune instruction n’a été donnée dans le sens de restreindre la liberté de circuler de qui que ce soit à Kashobwe. 

Dès que nous avons appris ce faux pas commis par quelques éléments des forces de l’ordre dépêchés, du reste, dans cette partie de la Province du Haut-Katanga en vue de dissuader les velléités de certains compatriotes à vandaliser les biens de leurs adversaires politiques, nous avons immédiatement ordonné la levée de cette barrière, chose qui a été aussitôt faite. 

Au demeurant, nous condamnons ce malheureux incident, c’est ainsi que les responsabilités des uns et des autres seront établies pour que pareil cas ne se répète plus", déclare le gouverneur du Haut-Katanga.



Sur une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, on voit deux hommes en uniforme arrêtant la jeep de Moïse Katumbi, au volant, pour lui signifier qu'il n'était pas autorisé de sortir de chez-lui selon l'ordre reçu de leur hiérarchie. Un peu plus loin, des véhicules blindés encerclant le domicile du leader d'Ensemble pour la République étaient également perceptibles. Une militarisation de la résidence de Katumbi qui a suscité la colère de plusieurs de ses proches et sympathisants qui ont dénoncé la provocation et la dictature.


"L'encerclement de la résidence de Moïse Katumbi par les militaires lourdement armés est une provocation de plus dans ce contexte post-simulacre électoral très tendu. Dites au duo Tshisekedi-Bemba de se ressaisir. Ils ne soumettront personne à l'acceptation de la tricherie ou de la fraude. Nous n'aurons pas comme président un tricheur ou un fraudeur. Et pour rappel, celui qui joue avec le feu finit par se brûler lui-même ou par brûler la maison", a hurlé Seth Kikuni, allié de Moïse Katumbi.


Hervé Diakiese, porte-parole de Moïse Katumbi, a remis en cause la justification de Kyabula : "Ceci n’est pas un incident mais bien un abus et une instrumentalisation arbitraire des forces de défense et de sécurité ,pour des raisons politiciennes. Des blindés et des militaires avec lance-roquettes sont autant des « faux pas »que 73% issus des machines à voter pirates".



Chamas 


Enregistrer un commentaire

0 Commentaires